Un conte défait

Les dents blanches et fleuries de la petite maison perdue dans le bonnet de nuit de cette clairière traversée par de longs rayons poussiéreux, présumèrent qu'un bûcheron, flânant dans les galettes, prenait le risque de beurrer sa bobinette.

Alors que le loup, voletant de merveilles en pots de soupe, expédiait ses grands paniers sur le tranchant d'un chaperon caché sous les draps ; depuis les fourrés, la mère, grimée bien sûr en hache, cherrait en tirant toujours plus près, mon enfant.

Complétement nues, jonquilles, pâquerettes et imagos jaune citron, jouaient à me réchauffer, posés sur la table, alors que dans l'armoire, mon enfant, le rôti sifflotait.

La grand-mère avait déployé ses cuisses velues au-delà des petits pots de beurre. Dans les chemins souterrains de ronces et de genévriers, les "tu as de grands yeux c'est pour mieux t'envoyer à l'autre bout de la forêt mon enfant " retentissaient comme le son "en grosses bottes" du chant des oiseaux perdus dans les frondaisons des habits rusés, jetés à même le sol, comme sortis d'un ventre.

Et les cris de frayeurs mêlés aux caresses affectueuses du jus de cerise, d'un couteau aux grands bras, mon enfant, alors que le feu s'éteignait et que la laisse trop courte étranglait le chemin le plus sûr, firent le doute subsister d'une main ferme.

Les longues oreilles c'était pour mieux ronfler bruyamment mon enfant, sur le tapis, près d'un tronc d'arbre confortable. Il lui fit loin d'ici sa demande pour se déshabiller encore.
Moralité

Prenez du plaisir avec votre grand-père, mais uniquement en sautant sur ses genoux.

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