Préambules

Je laisse courir la plume de gauche à droite, histoire de noircir le tableau, de vous rincer l'œil et de pratiquer ce que tout apprenti littérateur se doit de pratiquer, un entraînement.

Je choisis un mot entre mille et j'en ajoute un autre derrière. Jeux de sons, jeux de sens, jeux de rythmes. La magie du verbe est simple. J'instille à travers les micros décharges électriques du réseau de nos machines respectives - me jouant du coup de l'espace et du temps - j'instille disais-je, la propagande de mon âme chantante à vos rétines puis, à travers vos nerfs optiques, je touche vos neurones et vos synapses : votre mémoire - Source de toutes les sources, encyclopédique et turbulente interface de stockage -, et peut-être si vous me laissez un peu de temps... votre conscience.

Et voilà que vous enclenchez l'interprétation des propos. Rien que pour cela, je suis content d'avoir lancé mes mots dans l'océan mystérieux de la noosphère numérique...

J'accroche une âme au passage dans ce monde de silence et de solitude, je la touche, je la relâche nourri d'un soupçon supplémentaire, je lui offre une balade en tourbillon de paillettes mauves sur les nacres insalubres de ma prose, dans les allées sinueuses de mon cerveau, ce grand parc ombrageux, je l'invite à la visite, à l'errance, à la contemplation.

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