le dernier lampadaire clignote
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Une tramontane forcenée s’acharne à étirer les chênes verts dans le velours de la nuit. Les coups de vent mugissent, les arbres bruissent, personne ne cède.
Les épis d’avoine sauvage envoient se briser des vagues de frissons au bout du pré.
Les étoiles sont parfaitement immobiles au milieu des tourbillons invisibles.
Une odeur de thym serpente dans les sifflements de l’herbe et la fraîcheur de la rosée à venir.
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Devant lui, la grande ourse
Il pisse sur son ombre
Cauduro le 09/05/2017
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